Nicolas Raevens est installé depuis cinq ans maintenant en tant que médecin généraliste à Floreffe. Il avait choisi les études de médecine pour leur aspect concret et leur attrait scientifique. Nous revenons avec lui sur son parcours.
Contrairement à la majorité de ses amis médecins, Nicolas a préféré opter pour la médecine générale et ce dès le début des études. «J’ai choisi la médecine générale pour le mélange du social et du scientifique, et surtout pour la variété de la médecine de famille: cela va du nourrisson au patient en soins palliatifs au domicile! On joue vraiment un rôle de plaque tournante, on synthétise les données récoltées, on écoute toujours, on réoriente parfois. Le contact humain est au tout premier plan et on ne se réfugie pas derrière de coûteux examens complémentaires ou des machines. Pas de place dans ce cadre pour le cliché simpliste et démodé du médecin qui n’est là que pour les pharyngites!»
La souplesse des horaires
Comment se sont déroulés ses premiers contacts avec les patients? «Avant d’être médecin, on termine par 12 mois de stages en hôpital puis 6 mois chez des généralistes "mordus" qui se chargent de nous céder de plus en plus de responsabilités de sorte qu’au grand saut, on ne ressent pas tant la différence que ça. Les trois années d’assistanat qui suivent le diplôme permettent ensuite, par le biais d’une sorte de tutelle, d’amortir le choc!»
Comme il nous l'explique, le quotidien d'un médecin généraliste n'est pas tellement différent des autres professions d'indépendants.
«Comme tout métier indépendant, on gère un peu sa journée comme on veut à partir de sa liste de consultations et de visites à domicile. Je connais des médecins qui se mettent en route assez tard, finissant tous les jours à minuit et d’autres qui commencent leurs consultations à 6 heures du matin, mais qui profitent un peu plus des plaisirs d’une bonne sieste!» .
Pourtant, à côté de tous ces aspects positifs, Nicolas retient deux inconvénients majeurs à sa profession: l’envahissement de la vie privée et les horaires. «Quand on voit nos frères, sœurs ou amis qui ne doivent pas s’embarrasser de week-end ou nuits de garde et de ces journées qui finissent parfois à 21 heures, on les envie un peu, aussi passionnant soit notre métier.»
Une nouvelle tendance: l'association
«On pourrait avoir l’impression qu'il n'est pas facile de faire son trou, mais ce n’est pas le cas», explique Nicolas. «Trois qualités sont essentielles pour réussir à rapidement faire son trou: une vraie écoute empathique, des compétences scientifiques et une bonne disponibilité. De plus, des tas de zones intéressantes à plus d’un titre manquent de médecins. Et cela s’accentuera fortement dans 10 ans! Ces zones sont sans doute moins attrayantes pour diverses raisons: soit elles sont trop isolées, soit la sécurité y est moins évidente». Des solutions existent pour pallier à ces difficultés et éviter les carrières qui ne démarrent pas: «On peut aussi s’associer d’emblée avec d’autres généralistes ou tout simplement bien se renseigner pour trouver un point de chute accueillant. Ce fut mon cas: aucun jeune ne s’était installé durablement dans mon secteur depuis trop longtemps.»
Et le futur dans tout ça? Nicolas ne se fait pas trop de souci et déjà une association avec 6 généralistes se goupille pour juillet 2011. «Dans le temps, les médecins de campagne se sentaient bien trop seuls et leur qualité de vie (familiale, hobbies) s’en ressentait. La tendance est de plus en plus à l’association: tisser des liens entre médecins partageant le même idéal, améliorer ainsi la continuité des soins lors de nos absences, partager les difficultés entre collègues, profiter du confort d’un secrétariat pour diminuer la charge administrative et terrasser notre pire ennemi: les coups de fils pendant les consultations.»
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