Claire, fleuriste: «Depuis que je suis devenue mon propre patron, je suis mieux considérée par la clientèle»
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Claire, fleuriste: «Depuis que je suis devenue mon propre patron, je suis mieux considérée par la clientèle»

Catégorie: Starters

Si beaucoup en rêvent, peu osent franchir le pas. Pourtant, devenir indépendant ou lancer sa propre société n'est pas une mission impossible. La preuve avec le parcours de Claire Lefèvre (25 ans) qui, après des études techniques de qualification en horticulture à Gembloux, a lancé il y a deux mois son commerce de fleuriste, Vert Clair, à Lillois.

 


Venant d'une famille d'indépendants, Claire a vite attrapé le virus et n'a cessé de penser à posséder son magasin de fleurs depuis des années déjà. C'est pour cette raison qu'elle s'est tournée vers des études en horticulture et fleuristerie: «Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours rêvé de devenir fleuriste, c'est pour cette raison que mes études ont été tout de suite orientés vers l’horticulture et la fleuristerie».

Championne d'art floral

Le virus des fleurs a toujours coulé dans les veines de notre fleuriste en herbe. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'elle est devenue championne d'art floral des Jeunes Fleuristes Belges en 2007. «Pour moi, les fleurs sont synonymes de beauté, pureté, créativité, gaité, harmonie, esthétique. Elles sont présentes dans tous les événements de la vie: de la naissance à la mort…». Et quand on la lance sur le métier de fleuriste, ses yeux pétillent de bonheur: «J’adore ce métier manuel qui fait appel à beaucoup de recherche, de goût, de créativité. On peut varier à l’infini selon les saisons, les circonstances, les structures, les formes, les couleurs, les styles et les messages… C’est un métier qui vit, qui bouge, avec beaucoup de contacts humains».

Etant donné qu'elle a repris le magasin où elle travaillait comme employée, elle n'a pas eu à réfléchir longtemps au meilleur emplacement pour son commerce. Elle a, par contre, fait face à de nombreuses difficultés, comme les démarches administratives, le choix des logos, des partenaires. «Les conseils sont précieux et une aide financière indispensable.» Après la reprise du fond de commerce, un plan financier, la rénovation du magasin et un relooking publicitaire, elle a enfin pu se lancer et ouvrir la boutique il y a quelques mois.

11 heures par jour, 7 jours sur 7

Si, selon Claire, le métier d'indépendant regorge d'avantages non négligeables - «Je suis mon propre patron, je décide de tout. J’ai beaucoup plus de satisfactions. Je suis plus sensible au bon fonctionnement, à l’organisation et je suis mieux considérée par la clientèle» - cela reste un métier exigeant qui lui impose des journées de onze heures, sept jours sur sept et un stress permanent.

Un stress qu'elle partage avec une employée à mi-temps sans qui Claire ne pourrait pas travailler sereinement même si celle-ci n'a pas une vue d'ensemble du travail à accomplir. Une journée de travail bien organisée: après l'achat chez un grossiste à Nivelles, elle ouvre son magasin, nettoie les fleurs achetées, arrose les plantes, prépare les commandes, effectue les livraisons, crée des bouquets et des montages avant de finir par le nettoyage du magasin.

Malgré le rythme imposé par sa nouvelle carrière, Claire ne regrette pas de s'être lancée, reste très optimiste et apprécie grandement le fait de pouvoir travailler à sa façon. «Ma plus grande satisfaction, c'est la reconnaissance de la clientèle lorsqu’elle me félicite pour mon travail et surtout sa fidélité.» 


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