Organiser un événement de A à Z est devenu le rêve de plus en plus de jeunes. Guido a rencontré les organisateurs du Belgium Rocks Festival peu avant le jour J. Tu as peut-être entendu parler dernièrement de cet événement ou tu y as peut-être tout simplement assisté le 6 et 7 avril. Un groupe formé de passionnés de musique avec une énorme motivation pour arriver à leurs fins c’est-à-dire: organiser leur tout premier festival. Voilà comment se résume l’équipe du Belgium Rocks Festival.
La rencontre
Le collectif Belgium Rocks réalisait, au début, des promos d’artistes, des soirées belges et aussi des chroniques à propos des festivals d’été. Mais un peu plus tard, Maxime Defays, co-organisateur du festival, et Jérémy Van Beneden, l’organisateur principal, ont voulu mettre la culture encore plus en avant en organisant leur propre festival. Depuis déjà longtemps, ils rêvaient tous les deux de travailler dans la musique et l’organisation de concert leur tenait fort à cœur. Ils désiraient promouvoir les talents de nos régions qui sont souvent trop peu exposés. Voici comment l’histoire du Belgium Rocks Festival a débuté en septembre 2012.
Mauvaises…
Il ne faut pas s’imaginer qu’organiser un tel événement se fait en un claquement de doigts. Les organisateurs du Belgium Rocks Festival ont dû faire face à quelques problèmes. Ils ont rencontré des soucis de timing, de lenteur de l’administration, de sponsoring tardif et certaines fois aussi de retard des managers. Mais l’équipe ne s’est pas découragée pour autant.
… Et bonne surprises!
Deux grosses surprises ont étonné la jeune équipe. En effet, premièrement, ils ont été stupéfaits par le nombre de personnes qui se sont inscrites à leur événement Facebook. Leur page comptait à la fin du mois de mars 1.150 fans et 1.200 personnes avaient répondu à l’événement. «L’engouement de pas mal de gens est à souligner, ils sont très impatients et sont contents de notre initiative.» La seconde grande surprise fut l’acceptation de grands noms de la scène belge de participer à leur festival. Les organisateurs savent que par exemple Vegas, Waow, BMB, The High-Dolls et Chickfight ont déjà fait leur preuve ailleurs. Ils étaient donc très fiers de les accueillir sur la scène du Belgium Rocks Festival.
Convaincre les artistes
En ce qui concerne les artistes, les organisateurs n’ont pas eu trop de mal à en trouver. En effet, certains sont de leurs connaissances et d’autres sont des coups de cœur de l’année. Ils n’ont rencontré aucun souci pour convaincre les artistes de participer à leur événement. Ils ont contacté de "petits" groupes. C’était donc l’occasion, pour ces jeunes artistes, de se faire connaître et les plus gros groupes ont été, eux aussi, très enthousiastes.
L’excitation du projet
Les organisateurs du Belgium Rocks Festival n’avaient pas spécialement peur de ce qu’ils entreprenaient. Ils étaient surtout excités. Mettre en avant la culture de leur pays grâce à la musique est pour eux une expérience formidable.
Les rêves
Les membres de l’équipe espèrent tout d’abord avoir des bons résultats pour cette première édition du Belgium Rocks Festival. Ils rêvent évidemment d’organiser une seconde édition. Ils souhaitent réaliser, tous les mois dans un bar, des minis-concerts et finir au mois d’avril par le festival. Le rêve ultime pour l’équipe serait de passer en tant que label et comme petite entreprise. Sinon, ils promettent déjà que les chroniques sur les festivals d’été reprendront de plus belle dès le mois de juin.
Des conseils pour les jeunes qui n’attendent qu’une chose : se lancer
«Foncez. Mettre en avant quelque chose que plein de gens adorent (la musique) fait toujours du bien. C’est très difficile, mais il faut le faire et se battre chaque jour pour ce qu’on estime important. En l’occurrence, ici, la musique locale. Avec du travail, de la patience et surtout avec une équipe solide et solidaire, on peut faire des choses intéressantes qui pourront toucher également les gens qui partagent les mêmes avis.»
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